L’histoire vraie illustrée de Virginie Ducoulombier-Morat

A la fin des années 60, une adolescente, Lilou, est hospitalisée dans un institut tenu par des religieuses.
Elle est atteinte d’une scoliose évolutive qui va la tenir 18 mois clouée sur un lit d’hôpital.
18 mois pendant lesquels elle sera soutenue par un carnet de citations que lui a confié son frère.
18 mois pendant lesquels Lilou va découvrir la solitude, l’amitié, le courage.
Les soins, à cette époque, étaient rudes : corset en plâtre, étirement du dos à l’aide de poids et de poulies…
Très loin des traitements actuels…

A propos du livre, Argoul écrit sur son site : « Au texte simple qui remue les grandes questions répond le dessin tout de tendresse. Le parti-pris comics aide à avaler l’émotion. Il fait partie intégrante de l’expression. »

Virginie Ducoulombier avait déjà fait don à la Fondation de cartes dessinées avec tendresse et humour, illustrant son séjour à l’Institut Calot (également en vente auprès de la Fondation).
C’est avec la même générosité qu’elle a ensuite offert un délicat ouvrage, intitulé « A chacun ses petits bonheurs », préfacé par le Docteur Yves Cotrel.

Rencontre avec l’auteur…

Virginie, pourquoi ce livre ?

J’ai toujours voulu raconter mon ressenti d’adolescente, brusquement hospitalisée pendant de longs mois, en hommage à tous les enfants blessés dans leur corps que j’ai rencontrés. ?Je les trouvais bien plus courageux que moi. ?Ils savaient apprécier, sans se plaindre, chaque « petit moment de bonheur » que la vie leur offrait ? Ce livre est une façon de leur tirer mon chapeau.

Quel message pour les jeunes aujourd’hui atteints de scoliose ?

Je veux leur dire qu’on peut se construire une belle vie malgré – ou grâce à – ses fragilités. Le tout est d’avancer sur son chemin avec indulgence, humour, confiance et courage, le coeur grand ouvert. Au diable les étiquettes et la « normalité ». La vie est un bien précieux et on est toujours sauvé par les autres, grâce aux autres… Être confronté très jeune à la maladie donne rapidement un sens aigu des priorités. On comprend très vite, et c’est une chance, que l’amour, le partage et la fraternité est ce qui donne du sens à la vie.

J’ai toujours écrit. J’ai publié un roman chez Denoël, deux romans jeunesse, diverses nouvelles, une de mes pièces radiophoniques a été jouée sur France-Culture… Je me suis mise à sculpter, à dessiner et à peindre à l’âge de 50 ans.? Il m’a fallu plus de trois ans pour venir à bout de « A chacun ses petits bonheurs » Je dois beaucoup au docteur Cotrel et à ses équipes de chercheurs. C’est donc aujourd’hui, un honneur et une évidence pour moi que de faire don de « mon travail de mémoire » à la Fondation Cotrel qui soutient des projets de recherche sur les pathologies du rachis.

Pourquoi en faire don à la Fondation ?

Je peux ainsi apporter ma modeste mais joyeuse contribution à la grande chaîne de chercheurs du monde entier qui œuvrent pour une meilleure compréhension de l’humain.

*Prix de vente : 10 euros – intégralement reversés à la recherche.

La Fondation Cotrel remercie l’auteur, Virginie Ducoulombier-Morat pour sa générosité.